Maria Montessori fait partie de notre vie depuis la naissance de Lino, depuis même une bonne partie de ma grossesse. J’ai lu énormément de livres d’auteurs relatant ses travaux, j’ai énormément appris grâce à ceux de sylvie D’esclaibes (ici) et j’apprends encore beaucoup grâce à ma formation en ligne Apprendre Montessori (ici) . C’est d’ailleurs grâce à un devoir que j’ai du rendre pour valider le premier module de cette formation, que je me suis lancée (enfin) dans la lecture d’un livre de Maria Montessori.
Honnêtement, avec le recul, je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt? J’imaginais peut être qu’en ayant écrit ses livres il y a plus de 80 ans, j’allais faire face à des cas complètement dépassés, à des idées vieillottes? Je ne sais pas exactement pourquoi je ne me suis pas lancée avant? Peut être juste par flemme ?? Mais ce que je sais maintenant c’est que depuis que j’ai découvert ses écrits, je n’ai plus envie de m’arrêter!!
Vous avez été nombreuses à me demander ( via insta messages (ici) ) un résumé du livre L’enfant, je vais donc le partager avec vous ici… en espérant qu’il vous aide à apporter des réponses et peut être même qu’il vous donne envie de lire le livre (perso je l’ai trouvé facilement dans ma médiathèque).
Voici donc le résumé de cet ouvre:
Résumé du livre L’ENFANT écrit par MARIA MONTESSORI
Maria Montessori a écrit L’ ENFANT il y a plus de 80 ans ce qui me pousse à avoir encore plus de respect pour cette grande dame! Il y a plus de 80 ans, Maria Montessori dénonçait déjà les Violences Educatives Ordinaires, elle mettait déjà le doigt sur ce comportement de l’adulte qui peut être si dévastateur pour l’enfant. Aujourd’hui, plus de 80 ans après, son livre devrait être offert à tous les parents qui sortent de la maternité, afin de ne plus jamais entendre cette phrase que l’on entend encore bien trop souvent : « une fessée n’a jamais tué personne » ! Parce que OUI: une fessée tue non seulement la personnalité de l’enfant qui la reçoit, mais elle tue par la même l’humanité qui se déchire de plus en plus …
En 1936, Maria Montessori soulignait déjà le magnifique pouvoir des enfants à magnifier le Monde. Elle allait également très loin dans l’étude de l’esprit, du cerveau de l’enfant puisque de nos jours, ce sont les neurosciences qui vont confirmer les conclusions de Maria Montessori.
Cette dernière reconnaissait déjà à son époque l’importance des conclusions des psychanalystes démontrant que de nombreuses psychoses de l’adulte trouvaient naissance dans l’enfance et qu’elles étaient d’autant plus difficile à soigner lorsqu’elles remontaient à la (toute) petite enfance.
Maria Montessori pointe le doigt sur l’adulte et sa faculté à se positionner naturellement en tant qu’être supérieur à l’enfant et qui fait tout pour que ce dernier lui ressemble.
Après avoir développé le socle de sa pédagogie, Maria Montessori aborde dans la suite de son oeuvre une notion fondamentale : les périodes sensibles:
« ces périodes sont passagères et se limitent à l’acquisition d’un caractère déterminé. Une fois ce caractère développé, la sensibilité cesse »
Ces périodes sensibles sont au coeur de la réflexion pédagogique de Maria Montessori, elles représentent des périodes durant lesquelles l’enfant (de tous les milieux, de tous les pays, de toutes les races …) va être particulièrement intéressé par tel ou tel savoir, matière, apprentissage. Chaque enfant va passer par ces périodes sensibles mais chacun à leur façon et à leur rythme.
Cette notion de période sensible me fascine car je la retrouve au quotidien avec mon petit garçon avec qui nous pratiquons l’Instruction En Famille, je vois en pratique, avec lui, combien ces périodes sensibles sont bel et bien présentes et que c’est lorsqu’il décide de s’engouffrer dans un nouvel apprentissage, qu’il va absorber telle une éponge et demander lui même d’aller plus loin. Voilà alors pour moi, le moment de lui proposer le matériel et les outils nécessaires pour répondre à sa soif d’apprendre et à son esprit « absorbant ».
Maria Montessori écrit qu’il est important de ne pas laisser passer une période sensible si on ne veut pas contraindre l’enfant plus tard à un travail laborieux pour acquérir ces savoirs.
Dans ce chapitre, Maria Montessori introduit la notion de caprice en expliquant que la notion de périodes sensibles permet de mieux les comprendre et qu’il est très important que l’adulte cherche les causes de ce « caprice » plutôt que de chercher à réprimander, rabaisser l’enfant dans le but qu’il les cesse.
Les périodes sensibles se déclarent à différents moments chez chaque enfant mais Maria Montessori a tout de même constaté qu’elles se développaient toujours dans les même tranches d’âges :
Période sensible de L’ORDRE (de 0 à 2 ans)
Cette période sensible fait partir des périodes sensibles les plus importantes. Dés sa naissance, l’enfant a besoin d’ordre aussi bien d’un point de vue extérieur : il a besoin que chaque chose soit à sa place que d’un point de vue intérieur : il prend conscience des différentes parties de son corps et de leur place.
Lorsque ces besoins ne sont pas respectés, lorsque le désordre prend place dans l’environnement du petit enfant, cela peut être à l’origine de crises, de pleurs que l’adulte a souvent bien du mal à comprendre et donc à apaiser.
Dés son plus jeune âge, l’enfant aime vivre dans un environnement rangé, non surchargé où chaque objet a une place précise dés qu’il sera capable de saisir les choses et de se déplacer, il ira par lui même les remettre chaque chose à sa place après utilisation … l’enfant ne nait pas « désordonné » comme on l’entend très souvent!
En lisant ce passage sur les périodes sensibles, j’ai enfin compris mon petit garçon et son besoin de voir les lacets de ses chaussures placés à leur place …si ce n’est pas le cas, la crise de larmes est difficile à éviter!
Période sensible de L’INTELLIGENCE ( 0 à 5 ans)
L’enfant développe intuitivement son langage en écoutant le(s) langue(s) qu’il entend dans son environnement, il arrive ensuite à nommer les objets qui l’entourent et parvient très vite à faire le rapprochement entre une image (dessin à plat) et un objet réel (en 3D).
Le jeune enfant a besoin de découvrir le monde qui l’entoure, en faisant usage de ses 5 sens il est attiré par les couleurs, les sons, les textures, les odeurs, les saveurs … il a besoin de toucher, de gouter, de sentir, de regarder, d’écouter pour affiner la connaissance de son environnement.
En mettant en exergue ses 5 sens, l’enfant va dés sa naissance développer sa sensibilité sensorielle et par la même son intelligence, d’où l’importance de le laisser découvrir sensoriellement le monde qui l’entoure.
Période sensible du SOMMEIL (dés sa naissance)
Comme tout être vivant, l’enfant a besoin d’un temps de sommeil « normal » mais il est important de ne pas le forcer à dormir davantage que ses propres besoins, de ne pas le poser dans un lit à barreaux dans lequel il se sent comme dans une prison dont il ne pourra sortir seulement lorsque l’adulte aura décidé que c’est le moment de le libérer !!
Afin d’éviter cette situation barbare et que l’enfant (re)découvre la liberté de vivre en fonction de ses besoins physiologiques, Maria Montessori préconise l’installation d’un lit au sol qui va lui permettre de bouger librement.
Période sensible de la MARCHE (1 à 2 ans)
L’enfant a besoin de bouger librement. En l’emprisonnant dans un parc, l’adulte fait obstacle à sa motricité libre et par la même à sa croissance psychique.
En laissant l’enfant, dés son plus jeune âge, libre de ses mouvements, dans un environnement qu’il aura préalablement sécurisé, l’adulte offre au plus petit, la possibilité de s’exercer afin qu’il arrive à coordonner ses mouvements puis à trouver l’équilibre qui lui permettra par la suite d’arriver à marcher.
Le petit enfant parvient à atteindre ce but instinctivement, l’adulte doit alors se poser en observateur et laisser l’enfant marcher tout seul afin qu’il se perfectionne dans la coordination de ses mouvements (et non pas le mettre dans un trotteur ou dans une poussette).
L’importance de la relation main / cerveau (coordination oculomotrice) :
La main étant le prolongement du cerveau, le développement de la coordination oculomotrice de l’enfant est donc fondamentale.
Il est important de laisser l’enfant toucher et attraper les objets qui l’entourent.
Le petit enfant (de 1an et demi à 3ans) aime reproduire et répéter les « actions élémentaires » : visser / dévisser, ouvrir / fermer …
Puis, il va chercher à imiter les gestes des adultes qui l’entourent : passer le balai, nettoyer avec une éponge, s’habiller et se laver tout seul … l’adulte doit alors laisser l’enfant faire la tâche à son rythme, ne pas la faire à sa place pour aller plus vite ou pour qu’elle soit « mieux » réalisée.
Dans cette première partie de son oeuvre, Maria Montessori insiste sur le fait que l’adulte doit modifier sa façon de penser, d’agir . Ce n’est pas lui qui doit tout faire et tout décider pour l’enfant mais au contraire, il doit se laisser guider par l’enfant.
Dans la seconde partie du livre, Maria Montessori développe les 3 principes fondamentaux de l’éducation nouvelle qu’elle a mis en évidence après avoir observer des enfants dans la première Maison des enfants:
adaptation de l’ambiance de l’enfant (et matériel adapté),
« En préparant un milieu adapté au développement vital (de l’enfant), la manifestation psychique naturelle doit se produire spontanément ».
L’adulte doit préparer à l’enfant, un environnement sécurisé (sans obstacle), ordonné, offrant la possibilité à l’enfant de travailler de façon autonome et de nourrir son esprit absorbant.
Afin de répondre aux besoins de chaque période sensible de l’enfant, l’adulte doit mettre en place plusieurs ambiances différentes.
Il doit offrir à l’enfant du matériel (pédagogique) adapté.
Afin d’être utilisé de façon autonome, ce matériel doit répondre à d’importantes exigences:
être attrayant,
être autocorrectif,
multi-sensoriel,
suivre une progression pédagogique,
n’apporter qu’une seule information nouvelle à la fois.
Grace à ce matériel, l’enfant pourra développer sa concentration, être joyeux et reposé.
Attitude du maitre
La préparation spirituelle du maitre :
L’instruction apportée aux maitres doit leur permettre de comprendre leurs défauts et lutter contre ceux là.
L’adulte doit s’interdire toute sorte de « tyrannie » c’est à dire qu’il doit prendre conscience que sa qualité d’adulte ne lui donne pas le droit de dominer l’enfant.`
le rôle du maître:
Le maitre doit guider l’enfant mais intervenir le moins possible.
Le maitre n’occupe qu’ « une place secondaire »:
Il doit laisser l’enfant choisir son exercice,
il ne doit ne pas le juger (ni positivement, ni négativement),
il doit être bienveillant
il doit protéger la concentration de l’enfant,
il ne doit pas donner de réponse mais il peut mettre l’enfant sur la voie,
il doit être très précis dans sons enseignement,
il doit autoriser la répétition de l’exercice,
il doit veiller à l’ordre de la classe
il doit se taire pour permettre à l’enfant une concentration optimale lors d’un exercice.
Respect de la personnalité de l’enfant
Grâce à l’observation des enfants dans la Maison des enfants, Maria Montessori remarque que les jouets sont inutiles pour les enfants : ils ne s’y intéressent qu’un instant et ne se tournent jamais vers eux spontanément.
Elle en déduit que les jouets ne représentent pour le cerveau de l’enfant que des « futilités » par rapport à d’autres occupations plus « élevées et urgentes » .
Il en va de même pour les récompenses et punitions: après l’observation de l’indifférence des enfants ayant été récompensé ou punis, après le refus des enfants de recevoir une gourmandise comme récompense, Maria Montessori en conclut que les enfants « refusaient spontanément des douceurs extérieures inutiles, tandis qu’ils s’élevaient à la vie spirituelle », elle décida donc d’éliminer ces 2 façons d’agir avec les enfants.
Son travail d’observation, a également permis à Maria Montessori de mettre en avant la sensibilité des enfants face à des gestes et des mots méprisants de la part des adultes (comme par exemple lorsqu’on leur fait des réflexions sur leur nez sale), cette attitude des adultes rabaisse les enfants qui en « restent humiliés ». Le fait de leur apprendre plutôt que de les rabaisser, permet aux enfants de s’élever dans la société et ces petits êtres en construction « ont un profond sentiment de leur dignité personnelle ; leur âme reste souvent blessée, ulcérée, au-delà de ce que l’adulte peut imaginer ».
Maria Montessori explique ensuite, la profonde transformation comportementale et psychologique des enfants profitant de cette « éducation nouvelle » : dés lors qu’ils se mettaient au travail, qu’ils étaient concentrés, le calme et l’ordre régnaient dans la Maison des enfants: une véritable discipline naturelle se mettait en place.
Elle met en effet en avant la discipline « parfaite » dont faisaient preuve les enfants de la Maison des enfants et le « calme émouvant » qui régnaient dans la classe et qui ont poussé sa réflexion jusqu’à pouvoir écrire : « l’ordre et la discipline (étaient) unis si étroitement qu’ils engendraient la liberté ».
A la fin de sa seconde partie, Maria Montessori explique l’intérêt spontané des enfants pour l’apprentissage de l’écriture puis de la lecture (sans que l’adulte ne les incite). En effet, en leur offrant un matériel adapté, en permettant aux enfants de découvrir les lettres de façon tactile (lettres rugueuses ), Maria Montessori mit entre les mains des enfants de la Maison des enfants, le matériel nécessaire qui amena les enfants vers le langage écrit avec enthousiasme. Ainsi après avoir enregistré le son de chaque lettre de l’alphabet, l’enfant va pouvoir de façon tout à fait naturelle, spontanée et joyeuse créer des mots.
Dans la Maison des enfants, Maria Montessori ne pu qu’admirer la ferveur avec laquelle les enfants se plaisaient à écrire mais prés de six mois s’écoulèrent pour qu’ils soient ensuite intéressés par la lecture de phrases courtes (« ordre ») qu’elle leur écrivait sur un morceau de papier. L’interêt pour les livres ne fut d’actualité que plus tard, lorsqu’ils comprirent que la lecture d’un livre leur permettait de lire une histoire.
Cette découverte du langage écrit a littéralement « exalté l’esprit » des enfants et influé favorablement sur leur métabolisme en décuplant leur vitalité physique et psychique.
Dans la troisième partie de son livre, Maria Montessori explique que c’est de l’observation de l’enfant qu’est née la « méthode » d’éducation. En effet, grâce à cette observation elle a réussi à dresser une liste de ce que l’enfant a choisi lui même spontanément et de ce qu’il a refusé ( et qui a donc été aboli).
ce que l’enfant a choisi lui même:
travail individuel,
répétition de l’exercice,
libre choix,
autocorrection,
analyse des mouvements,
exercices de silence,
bonne manière dans les contacts sociaux,
ordre dans l’ambiance,
propreté et soin de la personne,
éducation des sens,
écriture indépendante de la lecture,
écriture précédent la lecture,
lecture sans livre,
discipline dans la libre activité,
ce qui a été aboli :
récompenses et punitions,
syllabaires,
leçons collectives,
programmes et examens,
jouets et gourmandises,
chaire du maître
Cette méthode d’éducation fut même à l’origine d’une conversion chez les enfants, un changement spirituel qui amena les plus démunis vers la joie, les plus exaltés vers le calme et cette conversion enfantine a été démontré dans le monde entier, chez toutes les races, dans tous les milieux sociaux …
Ainsi puisque ce réveil de l’enfant, cette renaissance est liée à la concentration et au développement oculomoteur, Marie Montessori en conclu que « les déviations » de l’enfant sont donc dues au fait que l’enfant n’a pas pu « réaliser le plan primitif de son développement à l’âge de sa formation » .
Elle va donc ensuite décrire les différentes types de déviations:
les fuites :
Quand un enfant a été détourné des activités motrices par la surabondance de jouets notamment, il va fuir vers l’imagination, faire preuve de « mobilité continuelle », de désordre …et même vers une baisse d’intelligence?
Heureusement les fuites peuvent être guéries facilement dans la Maison des enfants, dés lors que les 3 principes fondamentaux sont présents (ambiance et matériel adaptés, humilité du maitre, respect de la personnalité de l’enfant.
les barrières:
Celles que l’enfant, dont l’intelligence déviée se construit lui même, inconsciemment, pour se défendre contre un travail forcé.
Lorsque ces barrières sont psychiques, ses « répugnances » s’installent et peuvent aller jusqu’a la phobie scolaire l’isolement de l’enfant … ces déviations sont très compliquées à guérir.
l’attachement :
Lorsque l’enfant ne fait rien tout seul, lorsque l’adulte fait et décide à sa place, cette déviation se met alors en place, elle peut même aller jusqu’à la paresse.
En se substituant à lui, adulte « éteint l’âme de l’enfant sans s’en apercevoir » .
la possession:
Par manque d’activité motrice, l’énergie de l’enfant est déviée et il va concentrer sons « désir sur les choses extérieures ».
le pouvoir:
Le pouvoir est une déviation lorsqu’il « consiste à s’emparer des choses ». C’est la déviation logique d’un enfant qui est prisonnier d’un adulte.
Par ses caprices, il va désirer de plus en plus de choses et devenir de plus en plus exigeant envers l’adulte qui est à l’origine de cette déviation, « celui qui l’a empêché de vivre »
le complexe d’infériorité:
Quand l’adulte se prend pour un être supérieur à l’enfant aussi bien par ses paroles que par ses gestes, l’enfant n’a pas d’autre possibilité que de se sentir inférieur à lui. Ce sentiment va alors s’ancrer dans la personnalité de l’enfant et va persister toute sa vie, étant à l’origine de la « timidité, incertitude, manque de persistance devant les difficultés, critiques … »
la peur:
On retrouve souvent cette déviation chez l’enfant dépendant de l’adulte. Par manque d’expérience, d’activités motrices, cet enfant n’a pas développer les capacités intellectuelles pour éloigner l’état perturbateur de peur. Alors que lorsque l’enfant est en rapport avec la réalité, il va developper une « prudence qui permet d’agir au milieu des dangers en les connaissant et en les dominant».
le mensonge:
Ceux des enfants « faibles, soumis » sont fait rapidement, dans un « réflexe de défense ».
le déséquilibre alimentaire:
Chez les enfants déviés, les troubles de la nutrition peuvent commencer en même temps que la déviation. Les enfants soumis sont répugnés par l’absorption des aliments: l’enfant ne veut pas manger pour une raison psychique.
Ces troubles peuvent aller jusqu’à la maladie, qui peut disparaitre simplement lorsque l’on permet à l’enfant de vivre dans une « ambiance de libre activité ».
le mouvement:
Le mouvement est le facteur essentiel à la construction de l’intelligence.
Maria Montessori décrit ensuite dans son livre, les instincts guide. Elle explique qu’il existe deux formes d’existences:
celle de l’adulte (lutte, effort pour l’adaptation, anxiété de la victoire extérieure) qui demande à l’enfant d’être imité,
celle de l’enfant (LA véritable clé de la vie).
L’INTELLIGENCE DE L’AMOUR :
« l’amour de l’ambiance qui unit l’enfant aux choses pendant chaque période sensible ».
Les paroles de l’adulte sont des stimulants surnaturels pour l’enfant. L’enfant aime l’adulte, il désire sa présence.
Maria Montessori termine son oeuvre par des mots touchants, poignants pour tout parent:
« l’adulte passe a coté de cet amour mystique sans s’en apercevoir. » Elle rappelle cette scène de vie à laquelle on assiste dans chaque foyer, le soir au moment du coucher, au moment où l’enfant demande à l’adulte de rester prés de lui. En insistant sur le fait que cette merveilleuse scène d’amour ne durera pas et que « plus tard, il dira indifféremment bonsoir, bonne nuit » …. Elle rappelle ainsi qu’en laissant seul cet enfant qui a besoin de quelques minutes de réconfort pour s’endormir sereinement, l’adulte ne pense alors qu’a « être libéré, faire ce qui nous plait pour ne pas renoncer à nos commodités ».
Elle met en avant une autre scène de vie, celle où l’enfant se dépêche d’aller rejoindre ses parents dés qu’il a ouvert un oeil le matin et insiste sur le fait que l’Homme dégénérerait sans l’enfant qui l’aide à s’élever ».
Conclusion
Depuis la naissance de mon fils, je suis sensibilisée à la « pédagogie Montessori »; la bienveillance, la motricité libre, le matériel adapté … font partie de notre quotidien.
Mais la lecture de cet ouvrage m’a fait prendre conscience des idées avant gardistes de Maria Montessori et m’a permis d’aller beaucoup plus loin dans ma réflexion.
Plus de quatre-vingts ans après la rédaction de son oeuvre, je m’aperçois que nombreuses de ses idées ont encore bien du mal à percer et notamment que les VEO sont malheureusement encore bien présentes dans notre société, empêchant l’enfant de grandir convenablement et engendrant un adulte dévié qui ne saura que reproduire les même souffrances avec son enfant.
Depuis la lecture de ce si beau libre, j’ai tous les matins une petite pensée pour Maria Montessori qui m’aide à ouvrir les yeux avec le sourire quand j’entends mon petit garçon me chuchoter : « c’est le matin maman » .
En effet, depuis que j’ai découvert les mots de Maria Montessori :
« Pere et mère … ont tendance à dormir sur toutes choses, il est nécessaire qu’un être neuf les secoue et les soutienne avec une énergie fraiche et vive qui n’existe plus en eux»,
Je ne demande plus à mon petit garçon de se rendormir pour ME laisser dormir … mais j’ouvre les yeux vers lui en faisant de mon mieux pour apprendre « à vivre mieux ».
Ps: vous avez été tellement nombreuses à réagir à mes stories parlant des problèmes de Lino dus à des lacets « pas droit » , des chaussettes « qui font mal » … vous avez été tellement nombreuses à me raconter des problèmes similaires avec vos enfants … des histoires qui m’ont fait sourire à la première lecture mais qui je sais, sont au combien difficile à vivre au quotidien … aussi bien pour vous que pour votre enfant! Avant cette lecture, je ne comprenais pas Lino, pourquoi fallait-il que les lacets sont toujours « droits »? comment pouvait-il se mettre dans des états pareils (crise, pleurs …) pour quelque chose de si peu important (pour moi). En commençant le livre de Maria Montessori, j’étais loin de m’imaginer que j’allais enfin réussir à trouver la réponse à mes questions … et prendre ainsi assez de recul pour l’aider à surmonter tout ça!
Je savais qu’il existait une « période sensible de l’ordre » (extérieur): je savais que les enfants avaient besoin que chaque chose ait une place et qu’il existe une place déterminée pour chaque chose … mais je n’avais pas la moindre idée de ce besoin d’ordre sur sa propre personne!! Vous ne pouvez donc même pas vous imaginer à quel point j’ai été heureuse de lire l’explication de Maria Montessori, une explication toute simple qui permet maintenant de comprendre les « manies » de nos petits bouts, qui permet aussi de prendre du recul, de les comprendre et des les aider à conserver cet ordre afin de se sentir bien.
Alors comme je n’arrive pas toujours à lacer convenablement les lacets de Lino du premier coup, comme je n’arrive toujours pas à les remettre à leur place, j’ai trouvé une alternative : les lacets sans noeuds de chez le lacet (ici) . Ce sont en fait des lacets « magiques » élastiques: ile permettent aux enfants d’enfiler leurs chaussures en toute autonomie … et sans noeud.
PS 2: Suite à vos nombreuses demandes, la marque a accepté de vous créer un code de réduction (non affilié) : JAIENVIEDYCROIRE20 qui vous permet de bénéficier de 20% de réduction dés 10 euros d’achat (non cumulable et valable jusqu’au 31 décembre inclus).